La Fédération Léo Lagrange et la fondation France Libertés lancent une campagne de financement participatif pour agir dans les camps de réfugiés et de déplacés du Kurdistan irakien. Notre objectif : récolter 10 000€ pour élargir nos actions à 2 nouveaux camps !
Le terrible conflit avec l’État islamique a obligé des millions de personnes à tout abandonner pour fuir la guerre. Des centaines de milliers de réfugiés et de déplacés vivent aujourd’hui dans des camps au Kurdistan irakien. Pour les enfants, comme pour les adultes, l’isolement et l’inactivité s’ajoutent aux traumatismes de la guerre. Plus que jamais, les enfants ont besoin d’activités de loisirs grâce auxquelles ils peuvent retrouver leur insouciance.
Depuis 2016, nous organisons des activités pédagogiques pour les enfants et nous formons les adultes à les animer grâce aux méthodes d’éducation populaire.
Nous avons des résultats : en 2 ans, notre programme s’est déployé dans 7 camps, nous avons formé 45 animateurs et formateurs, et plus de 6 000 enfants ont bénéficié d’activités pédagogiques. Aujourd’hui, nous voulons poursuivre ce projet et agir dans de nouveaux camps pour que plus d’adultes et d’enfants aient la chance de pouvoir se reconstruire.
POUR LES ENFANTS : des activités constructives
Des milliers d’enfants ont participé à nos activités pédagogiques et ludiques, telles que le théâtre, le dessin, le slam, la peinture, la danse, l’anglais, la lecture etc. Les méthodes pédagogiques sont innovantes et permettent à l’enfant d’être acteur de son apprentissage.
POUR LES ADULTES : des formations reconnues
Les adultes sont sélectionnés, au sein des camps, en tenant compte d’une mixité des genres et des origines. Ils suivent un parcours de formation pendant un an, tout en étant rémunérés. Ils sont accompagnés par nos équipes sur place. Ils acquièrent ainsi un savoir-faire essentiel pour organiser des activités pédagogiques pour les enfants. Ces compétences sont validées par un certificat reconnu par le gouvernement régional du Kurdistan.
Nous avons besoin de 10 000€ :
– 6 000€ seront consacrés à la formation de 15 animateurs
– 2 000€ seront consacrés à l’organisation des activités constructives pour que 1200 enfants bénéficient d’activités dans 2 camps de réfugiés et de déplacés pendant 11 mois.
– 2 000€ serviront à l’achat de matériel pour les activités pédagogiques : peinture, théâtre, lecture, danse…
En donnant 20€, vous permettez l’achat de matériel pédagogique pour 10 activités constructives.
En donnant 50€ vous permettez à 60 enfants de bénéficier d’activités constructives pendant 2 semaines.
En donnant 100€, vous permettez à 60 enfants de bénéficier d’activités constructives pendant un mois.
En donnant 200€, vous permettez à 120 enfants de bénéficier d’activités constructives pendant un mois.
En donnant 500€, vous permettez l’achat de matériel pédagogique pour 5 mois d’activités constructives.
En donnant 5 000€, vous permettez l’organisation d’activités constructives pour 600 enfants et l’achat de matériel pédagogique pendant 11 mois.
Si vous êtes imposable, ces dons sont déductibles de vos impôts à hauteur de 66%.
Et nous pouvons aller plus loin ! Avec 5 000€ de plus, 500 enfants de plus peuvent bénéficier des activités.
Né il y a 50 ans en Iran, Reza est l’un des reporters-photographes les plus reconnus sur la scène internationale. Il est l’ambassadeur de marque de cette campagne.
Je viens d’Iran, un pays d’Orient où l’on raconte des histoires. Voilà pourquoi je suis moi aussi un conteur. Depuis vingt-cinq ans que je vis en Occident, je continue à voyager et à conter le monde en images. Quand j’ai commencé à travailler comme photographe en Iran, je signais de mon simple prénom, Reza, par souci de sécurité. Là-bas, c’est un nom aussi commun que Pierre ici : allez chercher Reza parmi 22 millions de personnes du même nom ! Désormais, je suis connu sous ce nom, Reza. Photographier, pour moi, c’est capter l’âme de quelqu’un : à travers son mouvement, son regard, son langage corporel. Le seul moyen pour que la personne vous offre son image, son âme, c’est qu’elle ait confiance en vous. C’est cette confiance qu’il s’agit de créer. Avant même que toute parole soit prononcée. Quand vous rencontrez quelqu’un, tout est déjà dit à 80% à travers le regard, la poignée de main. Cette étape est fondamentale. Elle permet aux gens de comprendre que je ne suis pas là en touriste. Je ne les regarde pas d’en haut, mais d’en bas. Je suis au service de celui que je photographie, et non l’inverse.